07/12/2010


Semaine africaine des technologies : Les TIC : une panacée ?

Quelques jours après la célébration de la semaine des nouvelles technologies par l’Union Africaine, l’Algérie annonce, pour la même occasion, un programme vaste et ambitieux pour «sensibiliser» à la nécessité de la généralisation de l’usage des TIC.

A l’instar des pays africains l’Algérie célèbre à compter du 28 novembre une semaine des technologies avec, en apogée, « une journée sans papier », se joignant au flot des espérances mises dans les Tic pour venir à bout des contraintes de développements. Certains, certes pas nombreux, croient dur comme fer, que l’impact des nouvelles technologies n’est pas aussi mécanique.

Quelques jours après la célébration de la semaine des nouvelles technologies par l’Union Africaine, l’Algérie annonce, pour la même occasion, un programme vaste et ambitieux pour «sensibiliser» à la nécessité de la généralisation de l’usage des TIC. Sur le site internet du ministère des Postes et Technologies de l’information et de la communication, on peut lier que «La semaine Africaine des Technologies de l’Information et de la Communication (SATIC) est célébrée du 28 au 04 décembre 2010. Cette manifestation qui se déroule dans toutes les wilayas du p ays se veut également une occasion pour les pays africains de promouvoir les nouvelles technologies dans le domaine de l’information et de la communication.

Dans l’esprit de Tunis

Aussi, et placée cette année sous le thème« les TIC pour la paix et la sécurité en Afrique », une journée « zéro papier » sera organisée dans ce cadre le 01 décembre 2010. A cet effet, tous les acteurs sont invités à faire usage ce jour la des communications électroniques, notamment la messagerie électronique, les services en ligne et les sites web dans leurs activités quotidiennes. Ainsi cette manifestation nationale se présente comme une opportunité pour mettre en valeur l’importance des TIC et leur rôle dans l’amélioration de la qualité de vie du citoyen.

Pour sa part l’Union Africaine lie cette initiative à son souhait de « mettre en œuvre l’engagement de Tunis sur la société de l’information et ainsi apporter sa contribution à l’avènement d’une Afrique technologique, intégrée dans la société de la connaissance et à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement. » Ainsi, par la célébration d’une semaine africaine des TIC, l’Union Africaine, voudrait faire en sorte que chaque africain puisse bénéficier des possibilités que peuvent offrir les TIC, en invitant les gouvernements africains, le secteur privé ainsi que la Société civile à travailler ensemble pour améliorer l’accès à l’infrastructure et aux TIC, ainsi qu’à l’information et au savoir. L’Union Africaine voudrait également, par cette occasion, renforcer les capacités, accroître la confiance et la sécurité dans l’utilisation des TIC, favoriser, faire connaître et faire respecter les cultures africaines et la diversité culturelle.

Une occasion de faire le point sur le débat animé auquel se livre les tenants du « déterminisme technologique » en face des sceptiques plus enclins à croire à une « utopie technologique ».

Les TIC, pas que des machines !

Le débat est vite placé haut par ceux là qui veulent dépasser la simple vision matérielle des technologies pour appréhender leur profondeur dans l’imaginaire social.
« L’étude de l’imaginaire social de la technique apparaît comme une composante importante de l’étude des techniques : il ne s’agit pas d’un élément accessoire des études sur la technique mais d’une approche essentielle » écrit FLICHY Patrice dans son ouvrage « L’innovation technique, récents développements en sciences sociales, vers une nouvelle théorie de l’innovation. A paru en 2003.

De son Victor Scardigli, verse dans le même courant en affirmant dans son livre Les sens de la technique paru en 1992 : « Dans le premier temps de sa diffusion, toute nouvelle vague d’innovation conjugue indissociablement le symbolique et l’opérationnel (…) grattons la couche superficielle des discours qui annoncent la naissance d’une innovation ou des justifications qui accompagnent les premières décisions industrielles et politiques : aussitôt affleurent de l’irrationnel, du passionnel ». Les techniques sont toujours investies par nos « fantasmes flottants en quête d’un corps pour s’incarner »
Dans le sillage de ce raisonnement, le pas est vite franchi pour attribuer aux TIC un pouvoir à la limite « politique ».

Celles-ci viendraient en effet saper deux grandes institutions contre lesquelles les penseurs autogestionnaires comme Proudhon se sont toujours battus : l’Etat et la propriété privée, base de la confiscation du pouvoir tant politique qu’économique. lire la suite de l'article sur elmoudjahid.com
Source : elmoudjahid.com
07/12/2010

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